« Petit, je ne réglais pas les litiges dans la cour de récréation »
Jean-François
ZEDDA est né à Paris en 1975. Comme il s’amuse à le dire « Petit, je ne réglais
pas les litiges dans la cour de récréation. » En possession d’un bac S,
l’idée d’être Juge ne lui est venue qu’à l’âge de 23 ans.
Il passe alors un prestigieux concours en 1998 puis part pour l’école de la magistrature en 2000. Il en ressortira en 2002 , en tant que Juge au tribunal de grande Instance. Il commence avec un salaire mensuel de 2500 euros , il émarge aujourd’hui à 5000 euros et peut espérer finir sa carrière avec 6000 euros. Ce qu’il aime tout particulièrement dans son métier c’est la possibilité de changer de fonction ou encore d’avoir de lourdes responsabilités dès la fin de ses études.
Il passe alors un prestigieux concours en 1998 puis part pour l’école de la magistrature en 2000. Il en ressortira en 2002 , en tant que Juge au tribunal de grande Instance. Il commence avec un salaire mensuel de 2500 euros , il émarge aujourd’hui à 5000 euros et peut espérer finir sa carrière avec 6000 euros. Ce qu’il aime tout particulièrement dans son métier c’est la possibilité de changer de fonction ou encore d’avoir de lourdes responsabilités dès la fin de ses études.
Le juge Jean-François ZEDDA - le 2 décembre 2016
« Lorsque l’accusé et la victime sont satisfaits de leur jugement, c’est généralement qu’on a mal fait notre travail ! »
Lorsque nous lui avons demandé l’affaire qui l’a le plus marqué, c’est tout naturellement que notre Juge nous a répondu : « Une affaire de viol sur mineur, atroce. » Quelques secondes plus tard, il se reprend et nous avoue que c’est aussi l’affaire qu’il regrette le plus puisque plusieurs éléments ne coïncidaient pas et il est donc persuadé que l’accusé , qui a été condamné, est en fait innocent.
Jean-François Zedda nous explique aussi l’importance de l’impartialité, de prendre de la hauteur, et ne pas prendre le parti d’une partie. Donc, lors d’affaires impliquant l’entourage d’un juge , le déport est la solution la plus adéquate. Comme nous le dit fièrement Monsieur ZEDDA « il n’y a pas de bonne justice sans débat contradictoire » .
Il a aussi
évoqué devant nous l'une des affaires les plus longues qu'il a traitée : un
trafic de drogue international par bateau , dont le procès a duré 3 semaines. Après ces dures affaires, Jean- François Zedda
s’épanouit maintenant dans le droit civil, en particulier le droit immobilier.
« Etre
Juge c’est avoir la vie des gens entre ses mains »
Etienne. B & Julie. R
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